jeudi 4 mars 2010

Copenhague 2.0 Le retour, et le nouveau commencement

I am soooo shoesy
A Copenhague tout est permis. Enfin non d'ailleurs c'est pas ça ce que je voulais dire. Ce que je voulais dire c'est qu'à Copenhague on dirait que tout est possible. Je sais pas si c'est vrai mais on dirait vraiment.
Un choc thermique déjà, c'est très possible. Puisque je rentre de 2 semaines au Mexique et qu'ici il fait toujours moins 5. Je sais pas pourquoi j'avais tellement dans l'idée que quand je rentrerai de vacances l'hiver serait terminé. Mmm bon j'ai du me tromper dans mes calculs.
Malgré le choc thermique je suis quand même allée au boulot à vélo et ça aussi c'est possible à Copenhague. On avait une réunion pas n'importe où en plus mais dans les bureaux du théâtre au bout de Nyhavn au bord de la mer.
A Copenhague un autre truc qui est possible c'est de tomber amoureux de sa lumière, la lumière du nord. C'est cucu hein? Mais c'est possible. J'ai toujours cru que la lumière du nord c'était un terme littéraire, une image qu'on trouve que dans les bouquins, parce que de toutes façons on ira pas dans le nord alors on peut bien en dire n'importe quoi. Ben non. Ca existe et c'est comme une top model qui brille le monoï shootée par Avedon: c'est Beau. et c'est froid aussi. Mais on est quand même complètement sous le charme.
Et puis ici il est aussi possible de se marrer tout seul sur son vélo, alors qu'on n'a pas spécialement envie de rire aujourd'hui (d'ailleurs c'est con ça), mais parce qu'on vient de se faire dépasser par un petit vaisseau bolide à 3 roues comme un tricycle avec une coque décoré de dessins de poules, de poussins et d'oeufs où quelqu'un à l'intérieur fait du vélo couché (vous voyez ce que je veux dire hein?).
Et à Copenhague malgré le froid, c'est possible que mes magasins de chaussures préférés mettent déjà les chaussures d'été en vitrine, avec des modèles aux couleurs vertes, violettes, roses, bonbons acidulés et que ça me mette de bonne humeur.
Et sur ce même vélo, si on passe devant une porte quelconque mais avec une plaque d'entreprise d'où on voit sortir un grand danois stylé, on se dit que c'est possible qu'un jour on pousse une porte comme ça et qu'on tombe sur le projet de nos rêves.
A Copenhague on dirait aussi que c'est possible de croiser le chemin de gens tous gentils et souriants pendant toute une journée et que ça apaise et contamine parce qu'on se dit que c'est comme ça que les choses doivent être.

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